Le système ou canal de transmission peut encore être le siège d'autres perturbations que les effets de non-linéarité. On donne parfois à ces perturbations la dénomination générale de bruit. Il arrive que la transmittance d'un canal soit affectée par un facteur d'amplitude variant dans le temps; on parle alors d'un bruit multiplicatif. Dans un tel cas, il arrive fréquemment que ce facteur d'amplitude prenne, à certains moments, des valeurs très faibles: on parle alors d'évanouissements ou fading. Cet effet résulte généralement de l'existence dans le canal de transmission, de deux ou plusieurs chemins de propagation (multitrajets ou multipath) dont les délais de propagation varient dans le temps. À certains moments, les contributions de ces trajets se renforcent, tandis qu'à d'autres moments elles s'opposent, de sorte que le signal de sortie subit des évanouissements plus ou moins profonds. Le canal de transmission ne satisfait alors pas à la condition de linéarité et d'invariance temporelle.
On peut encore avoir affaire à un autre type de perturbation. Il s'agit de signaux d'origine tout à fait extérieure et indépendants du signal véhiculé par le canal de transmission, et qui viennent se superposer à celui-ci. On parle alors de bruit additif. En l'occurrence, il peut s'agir de
Le système de transmission consiste souvent en une longue cascade de sous-systèmes. Il n'est pas interdit de procéder, dans ces sous-systèmes, à des opérations non linéaires ou non permanentes, pour autant que l'on procède ensuite aux opérations inverses. C'est en effet la totalité de la chaîne qui doit s'approcher autant que possible des conditions idéales.