Revenons un instant au signal MPEG-2. Soient m1 = F, m2 = V et m3 = H, les trois bits du message que l'on veut coder. On écrit pour les bits du message codé: c1 = P1, c2 = P2, c3 = P3, c4 = P4, c5 = m1, c6 = m2 et c7 = m3. Les expressions explicites de chacun des bits de parité s'écrivent alors de manière formelle
c1 | = | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
c2 | = | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
c3 | = | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
c4 | = | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
c5 | = | m1 |
c6 | = | m2 |
c7 | = | m3 |
Les bits de parité apparaissent donc comme des combinaisons linéaires
du message proprement dit. Il en va de même, plus généralement, des
bits ci (
1 i
n) du mot de code par blocs. On se trouve
donc le cas d'une algèbre linéaire. Il est tout naturel d'appeler
code linéaire le code étudié et tout code de même nature. On
peut alors écrire ce type de codage à l'aide de représentations matricielles
qui en simplifient grandement l'exposé.