Les codes à parité simple se contentent d'ajouter un bit de parité pour la détection ou correction d'erreur. La valeur de la parité est calculée de manière à assurer que la somme des bits du message plus le bit de parité soit égale à 1, on parle alors de parité impaire, ou égale à 0, il s'agit dans ce cas de parité paire. La figure 8.3 montre le principe des codes de parité paire pour des transmissions série et parallèle.
Le récepteur se charge de vérifier si la parité est respectée. Si la parité n'est pas respectée, le récepteur peut en déduire la présence d'une erreur. L'erreur peut être de plusieurs types:
Supposons que les erreurs soient de probabilité égale sur tous les
bits de
. La probabilité d'avoir j erreurs dans un
bloc de taille n est
p(j, n) = ![]() |
(8.13) |
![]() ![]() |
(8.14) |
La figure 8.4 montre la probabilité d'erreur Pe en fonction du rapport Eb/N0 d'un démodulateur dont les messages ont été préalablement encodés par des codes (n, k).
La courbe (1, 1) représente la PSK à deux états (BPSK) sans encodage. Dans cet exemple, l'intérêt de l'encodage se manifeste au-delà d'une valeur de Eb/N0 de 5, 5 [dB]. En-dessous de cette valeur, le codage introduit une perte de l'énergie Eb qui n'est pas compensée par une diminution de l'effet de bruit.