Les codes de HAMMING constituent un sous-ensemble des codes en blocs pour lesquels (n, k) valent
(n, k) = (2m -1, 2m - 1 - m) | (8.37) |
SKLAR [21, page 298] montre que la probabilité d'erreur s'écrit
PB ![]() |
(8.38) |
Il est utile de relier cette relation au taux d'erreur de détection classique. Prenons le cas d'une démodulation BPSK cohérente. Le taux d'erreur due à un bruit additif gaussien dans le canal est
Eb = ![]() |
(8.40) |
![]() ![]() ![]() |
(8.41) |
Le code a pour effet de modifier l'inclinaison de la courbe de probabilité d'erreur. Au-delà d'une certaine valeur du rapport énergie par bit à puissance de bruit ( Eb/N0), il est préférable. Au droit du point d'intersection d'une courbe de précodage avec la courbe sans précodage, un accroissement d'un dB signifie une différence de taux de probabilités d'erreur qui peut atteindre plusieurs ordres de grandeur.
Mais que l'on ne s'y trompe pas, l'utilisation d'un précodage n'a pas que des avantages. En effet, un taux de redondance de 1/2 entraîne le doublement de bande passante. Or, près de 0 [dB], l'absence de précodage garantit encore la meilleure performance. Utiliser un précodage dans cette plage conduirait à accroître la bande de fréquences tout en diminuant les performances.