Considérons la porteuse sinusoïdale c(t) définie par
c(t) = Accos![]() ![]() ![]() |
(5.5) |
pour laquelle nous avons pris le choix d'une phase de référence
arbitrairement nulle (
= 0). Soit m(t) le signal en bande
de base représentant le message, c'est-à-dire l'information que l'on
désire transmettre. On suppose, a priori, que le système générant
la porteuse c(t) est totalement indépendant du message m(t).
s(t) | = | Ac![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
(5.6) |
= | Accos![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
(5.7) |
L'amplitude instantanée est donc rendue proportionnelle au signal modulant, et vaut
A(t) = Ac![]() ![]() |
(5.8) |
L'amplitude instantanée A(t) fluctue entre les limites Ac(1±ka) pour un signal modulant alternatif. La figure 5.2 illustre le procédé et montre respectivement la porteuse, le signal modulant normalisé et le signal modulé.
Dans la situation normale de la modulation d'amplitude, la fréquence porteuse est beaucoup plus grande que la fréquence maximale de la bande de base W; la modulation correspond donc à une variation lente de l'amplitude instantanée. La constante ka est appelée taux de modulation; elle doit rester inférieure à l'unité sous peine d'engendrer un effet de surmodulation tel qu'illustré à la figure 5.3.
Surmodulation. L'exemple d'un fonctionnement normal (figure 5.2) suppose que l'amplitude de kam(t) soit inférieure à l'unité, c'est-à-dire
ce qui se traduit par une amplitude instantanée de s(t) positive.
La figure 5.3 illustre l'effet de surmodulation
qui intervient lorsque le taux de modulation est trop grand, si bien
que
kam(t)
> 1 pour certaines valeurs de
t. On voit naître un phénomène d'inversion de la phase de s(t)
pour tout passage à zéro de la fonction
1 + kam(t). Le signal
modulé s(t) présente alors ce qu'on appelle de la distorsion
d'enveloppe.