Considérons un ensemble discret X. Le voisinage d'un point ne sera
rien d'autre que le carré composé de 9 pixels, centré sur ce point.
Si l'on attribue la valeur 1 ou 0 à chacun des points constituant
le carré élémentaire, on forme une configuration de voisinage.
Chacune de ces configurations constitue un élément structurant ,
associé au réseau considéré. Dans le cas du réseau carré, il existe
29 configurations possibles. Dans la plupart des algorithmes
utilisant des configurations de voisinage, elles sont groupées en
famille
= {
,
, ...,
}.
Appelant la configuration de voisinage centrée en x,
on définit une transformation de voisinage
par la transformation qui attribue la valeur 1 (c'est la construction
de la fonction indicatrice 4.3) à chaque point ayant une configuration semblable à un élément de
la famille de configurations
:
X![]() ![]() ![]() ![]() |
(4.25) |
Cette transformation satisfait les principes des transformations morphologiques énoncés précédemment.
L'érosion par un élément structurant n'est qu'un cas particulier de
transformation de voisinage; elle revient à une transformation de
voisinage où
= {
| B
}.
Il existe aussi une transformation de voisinage appelée transformée par tout ou rien (Hit or Miss transform en anglais) telle que
X ![]() ![]() ![]() |
(4.26) |
Si
C = la transformation dégénère en une opération d'érosion
de X par B.
Les transformations de voisinage sont donc plus générales que les transformations morphologiques décrites précédemment, mais compte tenu de leur généralité, on ne peut leur associer aucune propriété fondamentale; elles dépendent de la configuration choisie.